mardi 2 septembre 2008

Rue Sans-souci (Jo Nesbo)

Il y a des tziganes en Norvège !

Sans doute le meilleur polar lu cet été (si l'on excepte l'inclassable japonais Out).
Un excellent Jo Nesbo, très supérieur au récent Bonhomme de neige, lu, lui aussi, cet été.
Assurément l'un des meilleurs polars de cet auteur, même s'il n'a pas l'exotisme de L'homme chauve-souris (en Australie) ou des Cafards (à Bangkok).
Enfin, on a quand même droit ici à une petite excursion au Brésil, sur les traces de l'inénarrable inspecteur Harry Hole, toujours aussi imprévisible pour ses collègues.
On retrouve également le vilain ripoux Waaler, ennemi juré de l'inspecteur.
Côté romance (si avec Harry on peut appeler ça comme ça !), Rakel et son petit Oleg sont à Moscou en train de négocier avec le père du garçon.
Rue Sans-souci (Sorgenfri Gatan en VO), c'est l'adresse où l'on retrouve le cadavre d'une ... amie de Harry (amie avec laquelle il vient de passer la soirée).
Ça commence mal pour l'inspecteur qui a déjà la gueule de bois !
Dans le même temps, un braquage tourne mal et la caissière de la banque est froidement descendue.
On errera bien évidemment de fausses pistes en coups tordus tout au long de cette captivante enquête.
Dans Rouge-Gorge, Jo Nesbo  convoquait déjà une figure de la mythologie (Urias) et cette fois c'est Némésis, la déesse de la vengeance, qui est au rendez-vous.
La toile de fond de l'intrigue dépeint le milieu des tziganes (mais oui il y en a aussi en Norvège !), un peuple au cœur de l'actualité cette année.
Si comme nous, vous voulez en savoir un peu plus sur ces Roms méconnus venus du fin fond du Rajasthan, on vous propose un intéressant article de Courrier International paru cet été.

Pour celles et ceux qui aiment les polars instructifs.
Folio édite ces 587 pages traduites du norvégien par Alex Fouillet.
Herwann l'a lu et l'a aimé cet été lui aussi. Polar Noir et Jean-Marc en parlent.

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